Les semaines précédentes ont été épuisantes. Avant même le déménagement, avant même les travaux, je me levais déjà épuisée, malgré 12 ou 13 heures de sommeil quotidien. Je ne sais pas trop ce que j’ai eu, certains m’ont parlé de mononucléose ou de microbes qui traînent. D’autres ont lâché le mot « burn-out », et quelque part ça y ressemblait.
Pendant toute ma vie j’ai été habituée à ce que le mental flanche toujours, épuisant ce corps qui malgré tout restait en forme, en très bonne santé même. Et là, pour la première fois, c’est mon corps qui a craqué. C’est quelque chose de perturbant, de voir cet élément sur lequel j’ai toujours compté, me faire défaut à ce point.
Tout ça pour dire, ça arrive, et qu’il faut garder un oeil sur cette alarme pour ne pas aggraver les choses. Sortez, vivez les enfants, et mangez plein de kiwis.
A part ça, le premier jour où j’ai emménagé dans mon nouvel appartement, je me suis sentie renaître, en forme. J’ai dû oublier ma fatigue dans l’ancien.