A la suite de l’édition 2014, ces rendez-vous 2015 avaient déjà bien commencé.
Vendredi matin, sur l’invitation de l’asso Il Faut Aller Voir et de la SNCF, nous avons été une petite bande d’Urban Sketchers français et belges à crobarder dans le train Clermont-Ferrand – Vichy, puis dans les rues de Vichy. A notre retour en gare de Clermont, nous avons pu également nous rassembler autour d’une authentique locomotive à vapeur, conduite et entretenue par une bande de bénévoles passionnés.
Nous avons encore pu cette année tenir un stand Urban Sketchers, point de ralliement pratique, où nous avons pu dessiner et rencontrer d’autres carnettistes. Quelques aquarelles faites au Musée Bargoin à l’occasion de leur très belle expo Indigo sur les textiles du monde entier ont été également affichées sur le stand du Musée. Cerise sur le gâteau: j’ai pu avoir mon propre badge Invité! Nous avons pu aussi,bien sûr, faire quelques tours du côté des autres stands. J’ai ainsi pu faire un peu plus connaissance avec les autres Urban Sketcher espagnols et catalans, Miguel Herranz, Santi Salles, Swasky et Lapin.
Le reste du week-end s’est partagé entre bouffes au 1513, au Puy de la Lune et dimanche soir chez Tazab à Cébazat, pas mal de rires, de dessin, de bières et de copains, comme une famille qui s’agrandit peu à peu de nouvelles têtes et de nouveaux carnets. J’ai bouclé peu de jours avant mon carnet de voyage sur mon périple en cargo; quel bonheur de partager enfin un carnet un peu étoffé et complet, et de raconter encore et toujours cette aventure à d’autres personnes qui ne demandent qu’à en savoir plus! Mon petit cœur a fondu, c’était vraiment une transition parfaite à quelques jours de mon retour en Auvergne.
Cette édition a été tragiquement perturbée vendredi soir et samedi suite aux attentats de Paris. Difficile de ne pas avoir le cœur lourd quand on passait justement devant le stand dédié à Cabu et Michel Reynaud, et qu’au moment fatidique, on leur rendait hommage lors de la remise des Prix. Le Rendez-Vous a du coup été annulé dimanche et la nouvelle est tombée comme un coup de massue. Il en n’a pas fallu beaucoup plus pour les dessinateurs, qui se sont retrouvés aux quatre coins de la ville pour dessiner, boire, rigoler. La vie continue, vivement l’édition 2016.